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    Nous sommes parfois critiqués pour notre manque d'ouverture, et, à juste titre, pour notre méconnaissance du monde arabo-musulman.

    Ces deux dernières années, j'ai pu découvrir deux mots et notions de l'immigration arabo-musulmane: le djihad al-nikah1 et le taharrush gamea2.

    Pour être très honnête, je ne suis quand même pas très pressé d'apprendre un nouveau mot d'arabe.......

     

    1- Voir chronique du 23 juin 2015: "Djihad au féminin" (lien)

    2- Voir chronique du 2 mars 2016: "Taharrush gamea" (lien)

     


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    Depuis des années, je suis choqué par l'utilisation du mot « martyr » pour désigner les assassins musulmans qui se suicident en tuant leurs victimes.

    Je ne suis pas un théologien musulman, et je ne sais pas si la notion de martyre existe dans cette religion, ni ce qu'elle peut éventuellement recouvrir. Je ne suis pas un théologien catholique, mais je pense savoir ce que signifie ce mot dans notre civilisation chrétienne.

    Dans la religion chrétienne, un martyr n'est pas quelqu'un qui tue, mais quelqu'un qui est tué, par ses ennemis qui veulent qu'il renie sa foi chrétienne. Les exemples sont évidemment innombrables. Citons-en quand même quelques-uns dans les premiers siècles du christianisme. Saint-Pierre, le premier pape, crucifié à Rome. Saint Tarcisius, lapidé à 8 ans au IIIème siècle pour avoir protégé l'Eucharistie. Saint Etienne, le premier martyr, lapidé par les juifs à Jérusalem. Sainte Blandine tuée dans les arènes de Lyon en l'an 117.

    Parfois ou souvent, ceux qui relatent la vie de ces martyrs nous disent qu'avant de mourir, ils prient pour leurs bourreaux et leur pardonnent, suivant l'exemple du Christ: « Seigneur, pardonnez-leur; ils ne savent pas ce qu'ils font ».

    Rappelons aussi que le vocabulaire français possède l'expression «souffrir le martyre».

    Voilà ce que sont les martyrs chrétiens.

    Que sont les «martyrs» musulmans? Ce sont les pirates du 11 septembre 2001, c'est Mohamed Merah. Des gens qui, au nom d'Allah, se tuent, en tuant d'autres personnes.

    D'un point de vue religieux, je vois l'Amour dans un martyr chrétien, et la Haine chez un « martyr » musulman; d'un point de vue laïc, je vois une victime en un martyr chrétien et un assassin en un « martyr » musulman. Quoi de plus diamétralement opposé?

    Alors, amis chrétiens ou athées, réfléchissez avant d'employer ce mot-là à l'occasion d'un prochain attentat-suicide.

     


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    Etant assez peu diplômé en théologie islamique, je ne maîtrise pas toutes les subtilités de la doctrine musulmane.

    Je me suis posé aujourd'hui une question sur les femmes qui partent faire le djihad. Pourquoi font-elles cela? Pour les hommes, on peut comprendre. Si un homme se fait exploser au milieu d'une foule d'hommes, de femmes et d'enfants sur un marché, cela plaira tellement à Allah, qu'il lui offrira quelques dizaines de vierges dans son paradis pour lui tout seul. Mais quand une femme utilise le camouflage de sa tenue belphégorienne pour provoquer le même carnage, quelle sera sa récompense? Je ne connais pas la réponse, et je me demande même si les théologiens islamistes ont une réponse attractive pour leurs ouailles féminines.

    Ceci dit, le djihad ne consiste pas seulement à manier les explosifs. En particulier pour les femmes, qui peuvent être utiles autrement pour les "guerriers" de l'Islam. Dans l'hebdomadaire "Valeurs actuelles" du 14 mai 2015, Laurence D'Hondt1 explique ainsi que les djihadettes sont utilisées pour une autre forme de djihad, le djihad al-nikah. Les djihadettes contractent et consomment des mariages d'une heure, ce qui permet de les marier plusieurs fois dans la journée. Ce qui est très positif dans la vision du djihad al-nikah, c'est, qu'avec la notion de mariage temporaire, disparaît le besoin de divorce.

    1- Laurence D'Hondt: "Mères et filles au service du djihad", Valeurs actuelles, 14 mai 2015.

     


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    Je ne connais quasiment rien d'Enoch Powell. Je me souviens seulement de son nom. Il figurait dans un de mes livres d'histoire-géographie, avec même une photographie, me semble-t-il. Toujours de mémoire, Enoch Powell était le méchant qui n'aimait pas les immigrés et qui fantasmaient sur leur nombre qui augmentait, et qui était utilisé pour mettre en valeur les gentils qui aimaient les immigrés. 

    Christopher Caldwell, au début de son livre ("une révolution sous nos yeux"), rappelle que les prévisions d'Enoch Powell furent dénigrées. Et il montre que celui-ci avait raison.

    En 1968, il estimait que la population non-blanche de Grande Bretagne (1 million à l'époque) atteindrait 4,5 millions en 2002. Selon les chiffres du recensement britannique, les "minorités ethniques" représentaient 4,6 millions en 2002.

    En 1970, il prévoyait que la population de Wolverampton, Birmingham et de l'Inner London (districts centraux du Grand Londres) comprendrait entre 20% et 25% d'immigrés et de descendants d'immigrés du Commonwealth; en 2001, les "non-blancs" représentaient 22,2% des habitants de Wolverhampton, 29,6% de Birmingham et 34,4% de l'Inner London.

     


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