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    Certains ont présenté cette semaine comme un 11 septembre français.

    Il y a eu beaucoup moins de victimes en France que le 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Les deux événements sont évidemment incomparables.

    Il faut aussi noter une différence essentielle entre ces deux événements. Les attaques du 11 septembre étaient une agression extérieure. Les attentats de la semaine dernière sont une agression intérieure. Les terroristes étaient des citoyens français. Comme les terroristes des événements canadiens, il y a quelques mois, étaient canadiens.

     


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  • Quelques lignes pour un rapide hommage en trois points aux forces de l'ordre.

    Tout d'abord pour rappeler l'assassinat de trois policiers les 7 et 8 janvier. Franck Brinsolaro chargé de la protection du journal Charlie-Hebdo, Ahmed Merabet policier parisien en patrouille et Clarissa Jean-Philippe policière municipale de Montrouge. Sans oublier les blessés, dont nous n'avons pas les noms.

    Ensuite pour souligner la rapidité de l'identification des terroristes. Certes, l'un des terroristes avait oublié sa carte d'identité dans une voiture abandonnée. Il n’empêche que l'identification fut très rapide. Reste à savoir si toute la cellule a été identifiée.

    Enfin, pour admirer la conclusion efficace sur les deux sites de retranchement.

    Deux réflexions pour finir, sur la vidéo et sur la justice.

    Sur la vidéo d'abord. L'assassinat d'Ahmed Merabet a été filmé par un témoin. A ma connaissance, cette vidéo n'a pas été diffusé sur les chaînes de télévision françaises; je l'ai vu sur la chaîne américaine Fox News. On y voit le policier à terre, blessé. Les deux terroristes courent vers lui, et l'un d'eux met son fusil à quelques centimètres de lui et lui tire une balle dans la tête en passant. Je comprends que certains veuillent en éviter la diffusion: par respect pour le policier, et parce que c'est le type de vidéo qui va réjouir ceux qui ne nous aiment pas. Je pense quant à moi que cette vidéo doit être diffusée. Parce qu'elle montre le vrai visage de ces assassins et que, d'après moi, elle est prise de suffisamment loin pour ne pas être "sanglante". Et nos ennemis l'ont déjà, et se la passent probablement déjà plusieurs fois par jour.

    Sur la justice, pour finir. L'assassin du policier a été tué dans l'assaut de Dammartin. Et s'il s'était rendu? Que se serait-il passé? Il aurait probablement été condamné à la prison à perpétuité, c'est-à-dire à 20 ans maximum, et libéré au bout de 10 à 15 ans. L'épilogue de cette affaire évite de se poser la question de ce véritable scandale.

     


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  • Mercredi 7 janvier en fin de matinée, deux terroristes musulmans, les frères Cherif et Saïd Kouachi, attaquent à Paris le siège de l'hebdomadaire Charlie-Hebdo. Ils tuent douze personnes dont deux policiers. Ils quittent Paris en voiture.

    Vers 20h30, un homme qui fait son footing à Fontenay-aux-Roses, une ville au Sud de Paris, a été poursuivi par un homme qui lui a tiré deux fois dans la jambe, et une fois dans le dos. Le coureur est actuellement dans le coma. 

    A Montrouge, la journée de jeudi commence aussi par un meurtre: une policière municipale est assassinée dans la rue par Amedi Coulibaly, individu lié aux frères Kouachi. La police suspectera plus tard le même Coulibaly pour l'agression du coureur de Fontenay, mais n'a pas encore de preuve formelle.

    En milieu de matinée, les frères Kouachi braquent une station-service près de Villers Cotterêts. Le reste de la journée, les forces de l'ordre essaient de retrouver les terroristes dans l'Aisne et l'Oise.

    A 20h45, un engin explosif explose sous une voiture à Villejuif, sans faire de victime. Coulibaly est suspecté, mais il ne semble pas y avoir pour l'instant de certitude quant à son implication dans cette explosion.

    Vendredi 9 janvier, dans l'Oise, les frères Kouachi braquent une automobiliste et lui volent sa voiture. A Dammartin -en -Goelle, une fusillade a lieu avec une patrouille de gendarmerie. Les terroristes se retranchent dans une imprimerie dans la zone industrielle.

    A Paris, porte de Vincennes, vers 13h00, les terroristes ouvrent un nouveau front. Coulibaly tue quatre personnes  dans un supermarché casher. Il se retranche avec des otages dans le supermarché.

    Vers 17h00, la police et la gendarmerie tuent les trois terroristes dans l'assaut des deux retranchements.

     

     


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  • Au mois de décembre 2014, l'islam a particulièrement été présent lors de la préparation de nos fêtes de Noël.

    Tout d'abord, comme depuis de longs mois, les exactions de l'Etat islamique au Levant ont continué en Syrie et en Irak, ainsi que celles du groupe musulman Boko Haram au Nigéria.

    Quelques événements supplémentaires ont eu lieu en décembre.

    En Australie, le 15 décembre, une prise d'otages à Sydney s'est terminée par la mort de deux personnes: Tori Johnson (34 ans), gérant du café dans lequel a eu lieu la prise d'otages et Katrina Dawson (38 ans). D'après des témoignages, Tori Johnson aurait été tué en essayant de protéger une amie enceinte. Le terroriste a été tué lors de l'assaut par la police australienne; il s'agissait d'un religieux musulman iranien que l'Australie semblait bien aimer, puisqu'elle lui avait attribué le statut de réfugié, et ne l'avait pas expulsé, malgré sa condamnation pour avoir envoyé des lettres de menaces et d'insultes à des familles de soldats australiens tués en Afghanistan.

    Le 16 décembre, au Pakistan, les Talibans ont attaqué une école à Peshawar. Les terroristes ont tué 141 personnes, dont 132 enfants, et blessé 124 personnes, dont 121 enfants.

    En France, deux incidents sérieux ont eu lieu fin décembre.

    A Joué-lès-Tours, samedi 20 décembre en début d'après-midi, un rappeur musulman va au commissariat de police et y blesse trois policiers avec un couteau en criant "Allah Akbar". L'agresseur, un Français d'origine burundaise, est abattu par la police.

    Dans la soirée du dimanche 21 décembre, à Dijon, un homme de 40 ans a foncé en voiture sur plusieurs groupes de piétons, blessant 13 personnes, en criant "Allah Akbar". 

    Bien entendu, cela s'ajoute aux incidents "normaux", c'est-à-dire courants, par exemple à Nice. D'après Nice-Matin, un boulanger musulman, accusé de détenir du porc dans sa boutique, a été menacé de mort par ses coreligionnaires; l'un des suspects, indique Nice-Matin, est "fiché par la DCRI" (direction centrale du renseignement intérieur).

     


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