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    Face à la vague d'immigration qui touche l'Europe, certains pays est-européens, telle la Hongrie, ont assumé la réalité de notre défense, sous les huées des autres pays.

    Les critiques adressées à la Hongrie sont d'ailleurs incompréhensibles. Rappelons que la Hongrie est un pays qui est situé aux frontières extérieures de l'Europe. Rappelons qu'une grande partie de l'Europe fait partie de l'"espace Schengen". Le principe de base, en théorie, de l'espace Schengen est: liberté de circulation à l'intérieur de l'espace Schengen, contrôle des frontières extérieures de l'Europe. Lorsque la Hongrie a pris de mesures pour éviter d'être submergée par le flot d'étrangers, en contrôlant strictement les entrées sur son territoire à sa frontière avec la Serbie, elle ne fait que faire son travail dans le cadre des accords de Schengen. Les critiques à son égard sont donc incompréhensibles.

    De plus, les pays qui déclaraient vouloir accueillir tous les immigrés, et qui critiquaient la Hongrie, ont désormais rétabli des contrôles un peu plus stricts à leurs frontières, comme par exemple l'Allemagne et l'Autriche.

    Au Sud, la Hongrie a une frontière avec 3 pays: la Croatie au Sud-Ouest, la Serbie au centre, la Roumanie au Sud-Est. Un nombre considérable d'immigrés est passé par la frontière serbo-hongroise. La Hongrie a donc construit une clôture sur cette frontière, puis l'a continuée, à l'Est et à l'Ouest, sur les frontières roumano-hongroise et croato-hongroise. La frontière entre la Serbie et la Croatie ayant été clôturée et très fermement contrôlée, les immigrés ont d'abord tenté d'envahir la Hongrie en s'attaquant aux grillages et en agressant les garde-frontière. La Hongrie a fait appel à l'armée et a rétabli sa souveraineté territoriale. Les immigrés ont alors renoncé, et se sont dirigés vers l'Ouest, pour franchir la frontière serbo-croate. Le gouvernement social-démocrate croate a ouvert la frontière, et déclaré que l'accueil des immigrés ne poserait pas de problème; il suffit d'y mettre de la bonne volonté. Suivez mon regard: contrairement à ces méchants Hongrois qui sont bornés et ferment leur frontière. Le gouvernement croate pensait probablement de plus que, comme les immigrés ne resteraient pas en Croatie, mais poursuivraient leur voyage, il suffisait de laisser passer. Mais les généreux Croates ont très vite changé de politique aussi: fermeture de tous les points de passage à la frontière serbo-croate, à l'exception d'un.

    Ce week-end, la Hongrie a terminé la clôture de la frontière croato-hongroise, et n'accepte désormais son franchissement que sur les points de contrôle officiels.

    Enfin, l'Allemagne, tellement contente d'accueillir la terre entière sur son territoire, a curieusement demandé aux autres pays européens d'accueillir une partie des immigrés chez eux en demandant l'établissement d'une grille de répartition, avec des quotas.

    Pour l'instant, c'est la Hongrie qui a eu la position la plus cohérente et la plus en accord avec les intérêts des pays européens. Aujourd'hui, ce n'est pas le gouvernement français qui défend les intérêts de la France, c'est la Hongrie. C'est quand même un peu bizarre.

     


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    Les médias sont systématiquement en train de traquer le moindre indice d'esquisse de soupçon de discrimination commise par des Européens envers les immigrés d'autres continents. Pour les condamner avec horreur, virulence et dégoût.

    Dans ce contexte, le reportage diffusé dans le journal télévisé du soir de la chaîne de télévision franco-allemande Arte le dimanche 27 septembre 2015 peut laisser pantois.

    La présentatrice du journal, Carine Feix, lance le reportage en nous expliquant que beaucoup de travailleurs turcs sont venus en Allemagne, et que certains ont vieilli. "Les premières générations ont vieilli. Certains anciens ont besoin de soins. Mais dans la culture turque, il est mal vu de les placer loin de la famille. Une solution: une résidence médicalisée pour personnes âgées de même culture. Tom Theodor et Marco Berger ont visité une maison de ce genre à Berlin."

    Vient ensuite le reportage qui décrit de manière très positive cet établissement. On apprend incidemment que le "premier foyer médicalisé réservé à des patients turcs" d'Allemagne a été fondé il y a 5 ans. On s'attarde sur les plats cuisinés qui leur rappellent leur enfance.

    Ce qui est remarquable dans ce reportage, c'est que ces maisons vont de soi. Pas d'esquisse de critique. Au contraire, tout cela semble très positif.

    Imaginez le déferlement d'indignation s'il existait depuis 5 ans des "foyers médicalisés réservés aux Allemands d'origine allemande" en Allemagne; s'il existait des "foyers médicalisés réservés aux Français de souche" en France.

     


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    L'attitude de la chancelière allemande, Angela Merkel, a été ahurissante ces dernières semaines. Elle a ouvert les frontières de son pays à tous vents, acceptant tous les nouveaux arrivants. On ne sait pas si cela va durer: l'Allemagne a refermé ses frontières ce week-end. Temporairement?

    C'est une véritable trahison pour son peuple et pour l'Europe. La chancelière est en train d'importer un nouveau peuple pour remplacer son peuple vieillissant.

     


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    Les 10 et 24 mai 2015, avaient lieu les deux tours de l'élection présidentielle polonaise.

    Au second tour, André Duda, le candidat du PiS, a été élu avec 51,55% des voix, devançant Bronislaw Komorowski, le président polonais sortant, soutenu par le PO.

    Les résultats de cette élection sont remarquables.

    Au premier tour, le candidat de la droite conservatrice, le PiS (Droit et Justice), arrive en tête (34,7%). Le candidat de la droite libérale, le PO (Plateforme civique) le talonne avec 33,7%. Pawel Kukiz, un chanteur de rock indépendant, pouvant être catalogué comme populiste de droite, arrive en troisième position, avec un score de 20,8%. Un autre candidat de droite arrive en quatrième position avec 3,2%.

    Et la gauche dans tout çà? La candidate de l'alliance de la gauche démocratique arrive en cinquième position, avec 2,3% des voix. Déjà lors de la précédente élection présidentielle, en 2010, l'alliance de la gauche démocratique n'avait pas obtenu un très bon score (13,7%). Mais en 2015, c'est une quasi-disparition.

    Après la seconde guerre mondiale, la Pologne a eu le malheur d'être asservie par un régime communiste. Après la chute du régime communiste, Lech Walesa, le dirigeant du syndicat chrétien libre Solidarité, est élu président du pays en 1990 avec près de 75% des voix. En 1995, petit retour de balancier: Lech Walesa est battu au second tour par Alexandre Kwasniewski, un ex-communiste qui remporte l'élection avec 51,7% des voix, et qui est réélu en 2000 avec 53,9% des voix dès le premier tour. En 2005, le balancier repart très fortement vers la droite; la gauche devient inexistante, et le débat politique polonais se déroule entre la droite conservatrice, le PiS et la droite libérale, le PO. Lech Kaczynski, candidat du PiS remporte l'élection au second tour, avec 54% des voix, contre le candidat du PO, Donald Tusk. Au premier tour, 3 candidats de droite arrivent en tête, Donald Tusk (36,3%), Lech Kaczynski (33,1%) et le candidat du parti "Autodéfense", André Lepper (15,1%); le candidat du parti social-démocrate de Pologne arrive en quatrième position avec 10,3%. En 2010, c'est le candidat du PO, Bronislaw Komorowski, qui l'emporte au second tour avec 53% des voix contre le candidat du PiS, Jaroslaw Kaczynski. Au premier tour, Bronislaw Komorowski avait obtenu 41,5% des voix, et Jaroslaw Kaczynski 36,5%. L'élection de 2015 prolonge donc la séquence politique débutée en 2005.

    La situation polonaise présente des similitudes avec la situation hongroise. La Hongrie a aussi subi l'oppression communiste pendant la même période. Après la fin de la période communiste, des élections législatives libres ont été organisées; le président de la république hongroise étant élu par l'assemblée nationale, il n'y a pas de vote populaire direct pour la présidence. De 1990 à 1994, deux premiers ministres du MDF se succèdent; le MDF (forum démocratique hongrois) est un parti de droite libérale. En 1994, le MDP perd les élections législatives au profit du MSzP (parti socialiste hongrois), dont est issu le premier ministre de 1994 à 1998. En 1998, c'est le Fidesz (alliance des jeunes démocrates) qui s'impose; le Fidesz est un mouvement de jeunesse anticommuniste créé en 1988, dans la fin de la période de la dictature communiste, qui s'est transformé en parti de droite conservatrice. Il forme une coalition avec le MDF, et le président du Fidesz, Victor Orban devient premier ministre de 1998 à 2002. De 2002 à 2010, les socialistes reviennent au pouvoir.

    En 2010, Victor Orban, à la tête d'un Fidesz droitisé, revient au pouvoir. Il obtient 52,7% des voix au premier tour et, à l'issue du second tour, il emporte 263 sièges (sur 386) à l'assemblée nationale, soit plus des 2/3 des sièges, ce qui lui donne la capacité de modifier la constitution. Le parti socialiste arrive en seconde position avec 19,3% des voix. En troisième position, le Jobbik, présenté par la presse internationale comme d’"extrême-droite", recueille 16.7% des voix.

    En 2014, les élections législatives sont organisées pour élire l'assemblée nationale dont le nombre de sièges a été baissé à 199. Le score du Fidesz est en baisse par rapport à 2010, puisqu'il recueille 44,5% des voix. Le parti socialiste progresse pour atteindre 26% des voix, ainsi que le Jobbik qui atteint 20,5%. Le Fidesz emporte 133 sièges, et conserve ainsi de justesse la majorité des 2/3 au parlement. Deux sièges ont depuis été perdus par le Fidesz lors d'élections partielles, le privant désormais de la majorité des 2/3. Mais Victor Orban détient toujours une confortable majorité.

     


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