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    L'Europe a accueilli en 2015 un nombre d'immigrés considérable. Le pays qui a le plus collaboré à cette arrivée massive, voire l'a même provoquée, a été l'Allemagne. En 2015, ce pays a accueilli plus d'un million d'immigrés, musulmans pour la plupart. D'autres pays en ont beaucoup moins accueilli, mais dans une proportion importante quand même, si l'on met en rapport ces arrivées avec le nombre d'habitants de la population autochtone.

    Ce flux de population a provoqué des problèmes de cohabitation et d'insécurité, que les autorités et les organes de presse ont généralement dissimulés, ou minimisés. Pour ne pas augmenter l'inquiétude des populations locales face à ce flot.

    Cette omerta a volé en éclats en ce début d'année 2016, après la chasse à la blanche, sur la place de la gare de Cologne en Allemagne, la nuit de la Saint-Sylvestre. Il a quand même fallu quelques jours pour que la presse mentionne les faits, d'abord de manière minimisée, puis dans toute son ampleur, c'est-à-dire plus de 500 vols et agressions sexuelles, et plus de 1000 agresseurs étrangers impliqués.

    Hommes politiques et journalistes ont dû réorienter leurs discours dans un sens un peu moins immigrationniste après la publicité faite aux événements de Cologne. Mais les vieux réflexes ont la vie dure; par exemple, la réaction de madame Henriette Reker, maire de Cologne, qui, plutôt que de réclamer un arrêt de la déferlante migratoire, a conseillé aux femmes de maintenir avec les hommes "une distance plus longue que le bras"

    Les agressions de Cologne n'ont pas été des événements isolés la nuit de la Saint-Sylvestre.

    On a ainsi appris progressivement que d'autres agressions du même type avaient eu lieu ailleurs dans la nuit du Nouvel an. Dans les autres villes, le nombre d'agressions a été moindre. Mais le choc de l'ampleur de Cologne a projeté sous la lumière des tas d'autres agressions partout en Europe, qui, sans Cologne, seraient restés des événements isolés, et seraient restés cachées.

    En Allemagne d'abord, des agressions ont été enregistrées la même nuit à Hambourg, Francfort et Bielefield. En Suisse, à Zürich. En Autriche, à Vienne, Innsbrück et Salzbourg.

    Partout, les témoignages des victimes montraient, sans ambiguïté, que les agresseurs étaient étrangers, ou d'origine étrangère.

    Les autorités allemandes ont été obligées de prendre en compte publiquement cette criminalité étrangère, et de fournir des éléments d'explication à leur population. Dans la conclusion de son rapport1 sur les événements de Cologne, le ministère de l'Intérieur du land de Rhénanie du Nord-Westphalie écrit: "Dans les pays arabes, un modus operandi est connu et désigné sous le terme de "taharrush gamea" (harcèlement sexuel à plusieurs dans un groupe humain)".

    Les agressions de Cologne ont été médiatisées. Mais ce n'étaient pas les premières en Europe depuis le début de la vague d'immigration massive. Antérieurement à Cologne, d'autres faits similaires avaient été camouflés en Europe. Après la révélation des agressions de Cologne, des langues se sont déliées en Europe.

    Des agressions antérieures avaient été cachées en Suède en 2014. Lors du festival de rock "We are Stockholm" en août 2014, des agressions sexuelles par des étrangers ont été constatées. Idem pour la version du même festival en 2015. Dans les deux cas, comme les agresseurs étaient étrangers, les faits ont été cachés par la police. Des groupes d'étrangers encerclaient les filles pour les agresser sexuellement. La police suédoise reconnaît qu'elle a caché les faits, sans donner de motif particulier. Le fait que les agressions aient eu lieu en août 2014, et que les Suédois votaient le 14 septembre 2014 pour leurs élections législatives n'a sûrement aucun rapport....

    Les événements de Cologne ont aussi eu des effets sur le traitement médiatique des affaires ultérieures. Les agressions et problèmes de cohabitation ont été plus exposés qu'avant.

    A Bornheim (Rhénanie du Nord-Westphalie), la piscine a été interdite en janvier 2016 aux immigrés mâles après des plaintes d'Allemandes pour harcèlement verbal; cette mesure n'a été que temporaire, le temps, semble-t-il, que des séances d'information soit effectuées pour les immigrés logés dans un centre hébergement voisin sur la manière de se conduire dans une piscine. Les problèmes dans les piscines semblent courants en Allemagne. Le Süddeutsche Zeitung3 explique que dans plusieurs piscines, des problèmes de harcèlement ont été notés, et que les immigrés se rasent, ou se coupent les ongles à la piscine.

    Au Danemark, en janvier 2016, certains restaurants et discothèques ont été interdits aux personnes ne parlant pas anglais, allemand ni danois; en vue évidemment de refouler les immigrés fraîchement arrivés. Métronews2 cite le propriétaire d'un club de la ville d'Haderslev, lui-même d'origine syrienne, qui a décidé lui aussi d'appliquer cette mesure, et qui explique: "Quand ils voient une fille, ils deviennent fous, ils essaient de la toucher ou de s'agripper à ses vêtements".

    Les condamnations suite aux agressions de Cologne risquent cependant d'être très "occidentales". Pour s'en convaincre, il faut lire l'article4 de Caroline Parmentier dans Présent du 26 février 2016. D'après l'article, il n'y a eu pour l'instant qu'une seule condamnation d'un agresseur, un Marocain, pour un vol d'appareil photo à l'arraché, à 6 mois de prison avec sursis, "c'est-à-dire rien". En revanche, le quotidien Présent reprend aussi des informations du Süddeutsche Zeitung, indiquant qu'une enquête a été ouverte contre des policiers fédéraux allemands pour violation du secret professionnel, pour avoir révélé au public que des agressions avaient eu lieu à Cologne, alors que les autorités cachaient ces événements.  Dans cette affaire, va-t-on avoir plus de policiers condamnés que de violeurs? Va-t-on avoir des condamnations plus lourdes pour les policiers que pour les agresseurs? Car le bon millier d'agresseurs étrangers va sans doute s'en tirer sans encombres....

    Néanmoins, la chasse à la blanche de Cologne, dont l'ampleur n'a pas permis qu'elle reste occultée, a sans doute marqué un tournant majeur dans l'information des peuples européens sur les réalités de l'immigration en Europe, en fracassant la propagande immigrationniste habituelle des gouvernements et de la presse dominante.

     

    1-  "Rapport du ministère de l'Intérieur sur les agressions à la gare de Cologne dans la nuit de la Saint-Sylvestre" du 10 janvier 2016.

    2- Thomas Guien: "Danemark: pour entrer en boîte, les réfugiés sont priés de savoir parler anglais ou allemand", dans Métronews du 20 janvier 2016.

    3- Barbara Vorsammer: "Badepass für Flüchtlinge", dans Süddeutsche Zeitung du 16 janvier 2016.

    4- Caroline Parmentier: "Cologne: qui a parlé?", dans Présent du 26 février 2016.

     


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    Le 24 janvier 2016 avait lieu le premier tour de l'élection présidentielle au Portugal. Le président sortant, Anibal Cavaco Silva, élu en 2006, et réélu en 2011, appartenait au parti de droite PSD (Parti Social-Démocrate).

    Un seul tour a suffit à élire son successeur, Marcelo Rebelo de Sousa, qui recueille 51,99% des voix.

    Marcelo Rebelo de Sousa a été président du PSD de 1996 à 1999, après avoir été député et ministre sous les couleurs de ce parti. Il s'est présenté à l'élection présidentielle de 2016 comme candidat "indépendant", soutenu par le PSD, le CDS-PP (Parti Populaire) et le PPM (Parti Populaire Monarchiste).

    Cette élection a donc porté un candidat de droite à la présidence portugaise, qui va devoir cohabiter avec un gouvernement de gauche, arrivé très récemment au pouvoir, lors des élections législatives1 du 4 octobre 2015.

     

    1- Voir chronique du 19 décembre 2015: élections législatives portugaises (lien)

     


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    Des élections législatives ont eu lieu cette année dans deux pays scandinaves, la Finlande et le Danemark; elles ont notamment été un succès pour les partis de droite nationale.

    La Finlande organisait ses élections législatives le 19 avril 2015, afin de renouveler les 200 députés de son parlement, au scrutin proportionnel par circonscriptions. Le premier ministre sortant était membre du "parti de la coalition nationale" (parti de centre droit), et était à la tête d'une coalition avec les chrétiens-démocrates, les sociaux-démocrates et l'"alliance de gauche". Les élections de 2015 font du "parti du centre", qui était dans l'opposition depuis 2011, le premier parti de Finlande, avec 49 députés élus, soit un gain de 14 sièges. Les deux principaux partis de la coalition de 2011 baissent; le parti de la coalition nationale perd 7 sièges et en conserve 37; le parti social-démocrate perd 8 sièges et en conserve 34. Le parti de droite nationale, les "Vrais Finlandais", quoique perdant un siège, devient le deuxième groupe du parlement avec 38 députés.

    A l'issue des élections, le parti du centre prend le pouvoir à la tête d'une coalition de droite, avec le parti de la coalition nationale et les Vrais Finlandais. Le dirigeant des Vrais Finlandais, Timo Soini, devient ministre des Affaires étrangères. 

    Deux mois plus tard, le Danemark, gouverné par la gauche, organisait ses élections législatives le 18 juin 2015, pour renouveler ses 179 députés dans un scrutin proportionnel. La gauche perd l'élection de 2015; assez nettement en voix, puisque les listes de droite emportent 52,3% des voix; de justesse en sièges, puisque le bloc de droite a 90 députés, contre 89 au bloc de gauche.

    Dans le bloc de gauche, les sociaux-démocrates, dont était issu le premier ministre, obtiennent 26,3% des voix, en hausse par rapport aux 24,9% obtenus en 2011, et 47 députés, gagnant 3 sièges par rapport à 2011. Mais cette légère progression ne compense pas la chute importante de leurs partenaires de coalition: le parti social-libéral danois, qui passe de 17 à 8 députés; et le parti populaire socialiste qui passe de 16 à 7 députés.

    Dans le bloc de droite gagnant, le parti libéral, premier parti du pays en 2011, chute de 26,7% en 2011 à 19,5% en 2015, et passe de 47 députés à 34. Il est dépassé dans le bloc de droite par le DF (parti du peuple danois), qui passe de 12,3% des voix et 22 députés en 2011, à 21,1% des voix et 37 sièges en 2015.

    Le parti du peuple danois, bien qu'arrivé en tête de la droite, laisse la place de premier ministre au parti libéral, qui compose seul le gouvernement, soutenu au parlement par ses partenaires du bloc de droite dont le parti du peuple danois.

    Le parti du peuple danois, parti de droite nationale, poursuit donc sa progression et continue d'adopter le même attitude depuis 1998: soutien aux gouvernements de droite, sans participation au gouvernement.

    Enfin, jeudi 3 décembre 2015, un référendum était organisé au Danemark sur une plus grande implication de l'Europe dans les affaires de sécurité; les Danois ont répondu non à 53,1%.

      

     


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    Le Parlement suisse est organisé en deux chambres: le Conseil national et le Conseil des Etats. Les 200 députés du Conseil national sont élus au scrutin proportionnel dans chaque canton; le nombre de députés par canton est décidé en fonction du nombre d'habitants. Le Conseil des Etats est composé de 46 sénateurs; chaque canton élit 2 sénateurs au Conseil des Etats, à l'exception des anciens "demi-cantons" qui n'en élisent qu'un.

    Le 18 octobre 2015 étaient organisés l'élection des membres du Conseil national et le premier tour de l'élection des membres du Conseil des Etats. Le second tour pour le Conseil des Etats était organisé à des dates différentes suivant les cantons (jusqu'au 22 novembre).

    Le Conseil des Etats est assez stable par rapport à celui élu en 2011, avec un très léger gain de la droite. Les Verts perdent 1 siège et les Verts libéraux en perdent 2. Le parti socialiste gagne 1 siège, et le PLR (Parti Libéral-Radical) en gagne 2. Le Conseil des Etats reste marqué à droite: il comprend notamment 13 sénateurs du PLR, 13 sénateurs du PDC (Parti Démocrate-Chrétien) et 5 sénateurs de l'UDC (Union Démocratique du Centre).

    Au Conseil national, c'est une très forte poussée de la droite nationale.

    Le plus fort parti de gauche, le parti socialiste perd 3 sièges, en obtenant 43 députés.

    A droite, le PDC, qui perd 1 député, en a désormais 27. Le PLR gagne 3 sièges et a désormais 33 députés.

    Le MCG (Mouvement Citoyens Genevois), assez proche politiquement de l'UDC, conserve son siège de député à Genève.

    L'UDC obtient 29,4% des voix (contre 26,6% en 2011), et conforte sa place de premier parti de Suisse qu'il avait obtenue aux élections au Conseil national en 1999, et confirmée en 2003, 2007 et 2011. L'UDC obtient 65 sièges de députés, soit un gain de 11 sièges par rapport à 2011, et un dépassement de son précédent record de 2007 (28,9% et 62 sièges).

    Ces dernières années, l'UDC a notamment été à l'origine de plusieurs référendums d'initiative populaire marquants. L'initiative "Contre les abus dans le droit d'asile" est rejetée par 50,1% des électeurs lors du référendum du 24 novembre 2002. L'initiative "Contre la construction de minarets" est approuvée à 57,5% lors du référendum du 29 novembre 2009. L'initiative "Pour le renvoi des criminels étrangers" est approuvée à 52,9% lors du référendum du 28 novembre 2010. L'initiative "Contre l'immigration de masse" est approuvée à 50,33% lors du référendum du 9 février 2014.

     


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