La nuit du vendredi 13 novembre 2015, Paris a connu une série d'attaques terroristes.

C'est la suite d'une série d'attaques en 2015 en France.

Les attentats de janvier à Paris¹, pour commencer .

Ensuite à Saint-Quentin-Fallavier (Isère). Le vendredi 26 juin 2015, Hervé Cornara, chef d'entreprise, est assassiné par un de ses employés, Yassin Sahli. Celui-ci égorge son patron, accroche sa tête au grillage, et place à côté une banderole avec une inscription islamique. Content de son oeuvre, il la prend en photo et l'envoie à un de ses amis en Syrie. Il pénètre ensuite sur le site industriel d'une entreprise américaine (Air Products) et projette son véhicule contre un hangar contenant des bonbonnes de gaz, provoquant une explosion qui blesse 2 employés.

Enfin l'attentat du Thalys. Le vendredi 21 août 2015, dans le train à grande vitesse "Thalys" reliant Amsterdam à Paris, le Marocain Ayoub El-Khazzani, armé d'une Kalashnikov avec 9 chargeurs, est neutralisé par les passagers (dont deux militaires américains en permission). Il ne réussit à tuer personne, mais cause quelques blessés.

Le soir du 13 novembre, une série d'attaques simultanées dans Paris se traduit par un lourd bilan: les terroristes ont tué 129 personnes et en ont blessé 350, dont certaines très gravement, ce qui peut faire encore craindre une hausse du nombre des morts.

7 terroristes perdent la vie dans ces attaques, quasiment tous en ayant déclenché des explosifs qu'ils portaient sur eux.

L'attaque la plus sanglante a lieu dans la salle de spectacle du Bataclan, avec près de 90 morts.

Une autre équipe de tueurs se déplace en voiture, et effectue plusieurs arrêts pour rafaler dans des bistrots et des restaurants.

Relative bonne nouvelle dans cette soirée. A Saint-Denis, près du Stade de France, 3 terroristes se font exploser, ne réussissant à tuer qu'une seule personne. On imagine aisément le nombre de morts supplémentaires qu'ils auraient pu causer s'ils avaient pu se faire exploser dans les gradins bondés, ou au milieu des spectateurs quittant le stade.

1- Voir chronique du 12 janvier: "une semaine agitée". lien