Naguère, on parlait en France de cohésion nationale.

Puis nos gouvernements, comme ceux d'autres pays d'Europe occidentale, ont installé chez nous des populations étrangères de plus en plus importantes. Avec d'autres mœurs et d'autres religions.

Puis l'on nous a dit que ces immigrés ne devaient plus s'assimiler; leur demander de s'assimiler était raciste. C'était aux Français de tolérer et de s'adapter aux coutumes étrangères. L'association multisubventionnée SOS-Racisme imposait à tous, sous peine d'être accusé de racisme et condamné moralement et juridiquement, de "vivre ensemble avec nos différences". Les Français devaient accepter que des drapeaux algériens flottent sur le territoire, que les femmes soient voilées, que des zones ethniques se créent sur le territoire français, zones dans lesquelles les modes de vie étaient de moins en moins français. Idem dans d'autres pays. La cohésion nationale n'était plus à l'ordre du jour. Il fallait "vivre ensemble".

Puis dans ces zones européennes multiethniques et multiculturelles sont apparus des tueurs islamistes, ainsi que des personnes qui les soutiennent. Après chaque attentat, on nous intime de croire que ces assassins n'ont rien à voir avec l'immigration et l'islam, alors qu'ils en sont naturellement l'émanation. Et la plupart des hommes politiques continuent de nous dire qu'il faut défendre le "vivre ensemble".

Maintenant, on nous dit qu'il est impossible de vaincre les tueurs islamistes. Excusez-moi; en ce moment, le mot officiel en France est "radicalisé". On nous dit donc qu'il est impossible de vaincre les tueurs "radicalisés", et qu'on ne peut pas empêcher tous les attentats. Qu'il va falloir apprendre à "vivre avec". Il faut s'habituer aux attentats.

Le vivre-ensemble a créé le vivre-avec.

Par conséquent, toute politique qui prétendrait s'attaquer au vivre-avec, sans réflexion sur le vivre-ensemble, et sans abandon ou modification du vivre-ensemble, n'est qu'un mirage.