• Debout

     

    Le mardi 13 janvier 2015, à l'assemblée nationale, les députés ont chanté la Marseillaise et respecté une minute de silence à la mémoire des victimes des attentats de Paris, et en soutien aux forces de l'ordre.

    Christophe Castaner, député-maire socialiste de Forcalquier (Alpes de Haute-Provence) et probable tête de liste socialiste pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur en décembre 2015, s'est distingué en attaquant de manière assez déloyale les deux députés du FN, Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard. Il leur reproche d'être restés assis pendant l'hymne national et la minute de silence.

    Sur son compte Tweeter, le député PS a publié le jour-même le message suivant: "Ni pour la Marseillaise, ni pour l'hommage aux policiers, les députés FN ne se sont dressés". Pour bien appuyer l'information, le message est accompagné d'une photographie, sur laquelle on peut voir les deux députés assis dans l'hémicycle.

    Assez rapidement, il se confirme que Christophe Castaner a menti, et qu'il a publié une photo qui ne correspondait pas au moment de la Marseillaise, ni à la minute de silence. Démasqué, le député PS tente une pirouette minable quelques heures plus tard en publiant le message suivant: "La polémique du jour: les députés FN se sont-ils levés pour la Marseillaise? Peu importe, une semaine d'absence face à l'épreuve". Après avoir diffusé une fausse information, il tente donc d'ironiser sur la "polémique du jour". Et la dernière partie de son message tente, pour faire diversion, de reprendre l'accusation de ne pas avoir participé à la manifestation parisienne du 11 janvier (voir mon précédent billet). Ce qui est remarquable dans ce message, c'est qu'il ne reconnaît pas avoir menti.

    Après un message sur Tweeter de Marion Maréchal-Le Pen affirmant: "nous étions évidemment debout", Christophe Castaner publiera enfin, en réponse: "dont acte".

    A ma connaissance, c'est le point final de cet affaire. Le député PS  n'a apparemment pas trouvé le temps d'écrire de manière explicite qu'il avait menti, ni de s'excuser (ni auprès des personnes diffamées, ni auprès de ses lecteurs qu'il a trompés), ni d'exprimer de regrets.

    Monsieur le député, un homme se définit par ce qu'il fait, mais aussi par ce qu'il ne fait pas.

     


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