Le quotidien Présent du 9 octobre signalait la sortie du film "l'apôtre", réalisé par Cheyenne-Marie Caron. 

Le site Internet du film présente ainsi le sujet: Akim, jeune musulman appelé à devenir imam, voit son identité bouleversée alors qu'il est touché par l'amour du Christ. Dans un chaos familial qui l'oppose à son frère, Akim tentera de se faire accepter par les siens.

Anne Isabeth écrit dans Présent: "L’Apôtre est un film beau et touchant parce qu’il sonne juste, qu’il retranscrive des scènes de joie ou de tension au sein d’une famille ordinaire ou bien l’amitié avec Fabien, ce jeune garagiste qui fait baptiser sa fille mais ne connaît au fond pas bien sa religion. On s’y sent d’ailleurs plus en reportage, les scènes sont filmées au plus près, caméra sur l’épaule. Tous les acteurs ne sont pas excellents, loin s’en faut. Le prêtre est mielleux, le musulman converti quelque peu amorphe, mais Fayçal Safi, qui joue Akim, est bouleversant de réalisme, de profondeur. Il campe un musulman en proie au doute, déchiré entre sa foi naissante et sa famille. A voir donc, absolument, pour encourager un vrai cinéma indépendant. Et parce que Cheyenne Carron l’a fait pour « montrer l’immense beauté de la religion catholique»".

Dans Valeurs actuelles du 2 octobre, Laurent Dandrieu écrit aussi: "Non sans défauts (des longueurs et une interprétation inégale, avec un prêtre trop conforme aux clichés doucereux en vogue dans le cinéma), ce récit courageux s'attache à décrire ce parcours dans un esprit de vérité".

Etant provincial, je ne pourrai pas voir le film au cinéma, ni me faire mon propre avis. En effet, Présent signale qu'il n'est diffusé qu'à Paris, et dans une seule salle: le cinéma Lincoln, dans le 8^ème arrondissement.

Le site Internet "riposte catholique" signale le 6 octobre qu'au vu du succès du film en première semaine, le film serait projeté dans un deuxième cinéma à compter du 8 octobre: les sept Parnassiens, dans le 14^ème arrondissement.

Dans Présent du 10 octobre, j'ai lu un très court article d'Anne Brassié: "A quoi bon?". Cet article donne quelques exemples d’art contemporain à Nice.

J'y ai repéré une phrase intéressante d'Anne Brassié: "Tant d'argent pour si peu de beauté". Quand j'écrirai un livre sur l'art contemporain, je crois que je la prendrai pour titre.